Avant le départ
Ce samedi 10 mai, près de l’abbaye de Bon Repos, 8 coureurs de l’ACPB se retrouvent parmi plus de 600 autres courageux, plus ou moins stréssés, et fin prêts à prendre le départ du 20 km.
Après un échauffement de 15, 20 mn, le long du hallage, où Spoke nous avait déjà distancé, nous nous plaçons sur la ligne de départ (enfin plus vers la fin...).
Retrouvailles rapides avec "Merlu" et la "duchesse" et c’est parti pour affronter les crêtes, les montées, les descentes...
Le trail de Guerlédan, au-delà de la performance sportive (pas la mienne bien-sûr !), c’est beaucoup d’émotions, de sensations fortes (si, si !) et "d’admiration" (heu !) du paysage. C’est pourquoi je trouve qu’il n’est pas facile d’en parler, ça été tellement intense qu’il m’est difficile de partager mes émotions avec vous, lecteurs assidus ! Bon, je vais quand-même essayer.
C’est donc pour la deuxième fois que je m’élançe sur cette sympathique épreuve. La première fois, c’était en 2006 et j’étais au côté d’Elphil. J’avais donc des souvenirs (même si on m’avait prévenu que le circuit avait été modifié) et je savais ce qui m’attendait et pourtant...quand on aime se faire mal... on recommence !
Les crêtes de Liscuis
La route, avant d’affronter le champs puis les crêtes, m’a encore paru interminable mais entourée d’ Amar, des autres coureurs et de leur bonne humeur, la course démarre bien.
Au détour du virage, les choses sérieuses commencent : je crois que j’ai voulu courir dans le champs ("même pas peur" "ça doit être dans les gênes" : rapport à Spoke...et au maillot à pois...) mais lorsque j’ai vu qu’Amar levait le pied, je me suis dit : "elle a raison, soyons raisonnables, ça ne fait que commencer !" Et de toute façon, étant incapable de partir "à fond", ça "bouchonnait" à l’entrée des crêtes. Bon, profitons-en pour récupérer et causer un petit peu, on ne peut pas s’en empêcher (et non, je vous entends déjà mais "ce n’est pas dans les gènes" !).
Nous passons quelques rochers et nous nous remettons à courir. Quel paysage magnifique !
Cette première partie se poursuit sans souci, plus ça alllait plus je prenais du plaisir tout en en gardant "sous le pied" pour affronter la deuxième partie.
Passage de rivière
Alors là, petit rafraîchissement gratuit mais très rigolo, d’autant que vue ma taille, je n’ai pas mouillé que mes pieds ! Bon, je l’avoue, je me suis faîte aidée par un bénévole mais il me tendait la main... Titeuff était là, il pourra confirmer mais j’ai bien remarqué qu’appareil photo en main, il attendait...le plongeon, le "glissage" sur une pierre ! Sérieusement merci pour tes encouragements.
Le ravitaillement est le bienvenu... et c’est reparti.
Des côtes et encore des côtes...
Alors là, moment suprême pour qui est en forme et qui a des jambes ! C’était mon cas, j’ai adoré (sans exagération) cette 2ème partie en sous bois. Bon, c’est vrai, c’était un peu boueux mais c’est ça aussi le trail ! Petit clin d’oeil à Eric : "dommage que tu n’étais pas là, tu aurais adoré ces passages boueux !"
Arrive enfin cette côte monstrueuse où lorsque vous êtes "à ses pieds" et que vous regardez les coureurs au sommet, vous vous dîtes : "mais comment sont-ils arrivés là haut" et vous cherchez les cordes, le harnais et tout l’attirail du bon "alpiniste".
Mais non, cette fois-ci mes jambes me portent encore et je me surprends même à dire "pardon, excusez-moi" et je double mais pas à la manière de Motivo l’année dernière tout de même ! (je n’ai pas envie de finir sous la tente de la C.... R.... !) Je me dis que les autres coureurs doivent me prendre pour une folle et se dire : "vas-y, vas-y, petite, on te retrouvera là haut complètement épuisée..."
Et bien, non, ça passe toujours comme je l’espérais et la descente plutôt "technique" me ravie, c’est génial...
Quelques marches, je sors du bois et j’aperçois l’abbaye puis le pont... On replonge dans la rivière ? et non, passage sur le petit pont puis j’aperçois l’arche d’arrivée mais avant "splash" dans la boue... (Eric tu aurais adoré, dommage...)
Arrivée
QUE DU BONHEUR !
Merci à tous les bénévoles et aux organisateurs.
Et bravo à tous les coureurs.
Commentaires