L’avant course
Vu le temps pluvieux, venteux, orageux de la semaine, quel soulagement au réveil, ce dimanche, de n’entendre ni pluie, ni vent.
Petit dèj rapide : café accompagné "d’une salée et une sucrée"...! Puis direction St Nolff en compagnie de Motivo qui décide de courir à mon rythme (quel courage).
Instants sympathiques d’avant course quand on a le temps de discuter avec les copains (c’est facile, il faut juste décider de ne pas s’échauffer "on verra ça après le départ, y’a le temps...") :
le palmi : "elle est longue la nouvelle auto de Motivo, non ?"
Jo : "ça va, toujours en forme,...hier, je débrousaillai quelques chemins sur Quistinic..."
JF de Guénin : "tu fais le 30, alors je démarre avec toi"
Annie de Theix : "t’es sur le 30, il parait qu’il est dur...non mais...ça va aller"...
Philippe : "je fais le 15, vous êtes sur le long, vous ?"
Erwan : "si j’avais su, j’aurai fait le 30 avec vous...mais j’ai du monde à manger ce midi...."
Top départ
C’est parti, Motivo est bien à mes côtés, il a dit vrai, il va vraiment rester avec moi "ouais je le fais cool, je n’ai pas envie de forcer..."
Un jour peut-être moi aussi je dirai cela mais pour l’instant même en allure escargot, je me fais mal ???
Nous allons donc longer la vallée du Condat en passant par 5 moulins, le Vieux Moulin, Gourvinec, le Foulon, le Val, et Lesnevé.
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- Vallée du Condat
Les 15 premiers kilomètres sont relativement vallonnés : ça monte, ça descend et puis ça monte...enfin, vous avez compris mais le paysage et les couleurs de ce mois de novembre sont agréables à admirer.
Marco de St Nolff nous encourage, Motivo en profite pour laisser sa veste car il fait vraiment doux ce matin.
Toutes les 20 minutes, Motivo me rappelle qu’il faut boire...alors...je bois et puis toutes les 30 minutes, il me file à manger : bananes séchées, barres...
"là, t’es sûr qu’il faut que je mange car j’ai pas très faim.."
"ben, tu manges quand-même !" alors...je mange...un peu...
Les 10 kilomètres suivants sont roulants, on court à un bon rytme (au mien) et vous l’aurez deviné, on boit toutes les ....et on mange toutes les...J’ai même pensé appeler mes parents pour décommander le poulet frites prévu le midi..!!
Nous admirons au passage de belles bâtisses et de beaux moulins.
Baisse de forme
Vers le 21ème ou 22ème kilomètres, j’ai commencé à avoir mal partout, mais Motivo plein de ressourses me tend une pastille :
"tiens avale ça et dans 5 ou 10 minutes ça ira mieux"
"heu t’es sûr que ...car je ne voudrais pas...???"
"mais oui, vas-y"
Alors, "en toute confiance", je croque la pastille et ....(ne le lui dîtes pas) mais 10 minutes après...j’avais toujours mal partout.
Pour taire toute rumeur ou les mauvaises langues c’était une pastille de sportéine à base d’arnica (tout simplement).
Les derniers kilomètres avant l’arrivée
Les 5 ou 6 derniers kilomètres sont à nouveau casse-pattes et en plus, on fait des tours et des détours, on entend le speaker de temps en temps...et puis enfin nous descendons "à fond" le dernier champs et apercevons le stade et l’arrivée. Super.
Marco, l’un des organisateurs est là pour nous accueillir, sinon, il n’y a plus grand monde. Nous lui livrons nos impressions "à chaud" : beau parcours, bon balisage, merci aux organisateurs et bénévoles.
Merci Motivo
Et bien-sûr, je suis hyper contente que Motivo m’ait accompagné sur ce trail, ce fut fort agréable et il m’a super bien conseillé et ...ravitaillé !
(Contrairement à ce que j’aurais pu laisser prétendre)
Morale de ce trail
Je termine par une citation du palmi qui peut être aussi la morale de l’histoire :
"Si tu veux pas avoir mal aux jambes, tu fais pas de trail !"
A méditer lors de nos longues soirées d’hiver...et à bientôt sur un prochain trail.
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- Résultats des "zoranges" à St Nolff (source : Yanoo.net)